2007 27 janvier Lyon. "Les enfants, les jeunes … c’est l’anarchie !" et "Pouvoirs et conflictualités. Le politique, le sujet et l’action / Les luttes et révoltes d’aujourd’hui".

Présentation des deux derniers numéros de la revue Réfractions- recherches et expressions anarchistes

Librairie La Gryffe

5 rue Sébastien Gryphe 69007 Lyon, France.
Ouverte du lundi au samedi de 14 h à 19h. Tel/ fax 04 78 61 02 25.

Le samedi 27 Janvier à 19 H

N° 16, mai 2006 : Les enfants, les jeunes … c’est l’anarchie !

Les anarchistes ont depuis toujours, une complicité certaine avec l’enfance. Peut-être parce qu’ils ne sont pas, ou pas encore, résignés, et qu’ils désirent que les champs du possible s’ouvrent à eux.
Il sera question, d’abord, de la peur des enfants au double sens de la phrase. Et peur de l’enfant qui est en nous et qui risque de ressurgir, peur qu’on tente de conjurer par l’alliance de la psychologie, de la police et de l’éducation.
Et aussi, bien sûr, on discutera des problèmes des « cités », de l’immigration, de la mixité.
Deux penseurs anarchistes, Godwin et Stirner, et leur originalité par rapport aux conceptions de leur temps quant à l’éducation et à l’enfance, seront évoqués. Un débat dans lequel on peut retrouver bien des questions qui se posent aujourd’hui.

N° 17 , hiver 2006 – printemps 2007 : Pouvoirs et conflictualités

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Le politique, le sujet et l’action / Les luttes et révoltes d’aujourd’hui
Aujourd’hui nous vivons une période où le néo-libéralisme conquérant occupe sans partage le terrain. Quels effets cet envahissement a-t-il produit sur la conception du politique et sur les théories du pouvoir politique ? En particulier, on pourrait se demander si les théories apparemment les plus critiques ou les plus contestataires ne se conforment pas à l’imaginaire établi.
Le pouvoir est un fait politique. Et partout il se présente enveloppé de sacralité, mais aussi de raisons, de légitimations, de justifications pour se rendre acceptable.
Réfractions a voulu interroger le pouvoir à notre époque, et cette problématique nous a amené, inéluctablement, à la question de la place du politique et au constat de la dilution du conflit à l’intérieur du bloc néo-libéral. Une fois la conflictualité renvoyée hors du champ du politique, il se réduit à la seul dimension juridique de la garantie des droits, en donnant un congé définitif à toute idée et tout imaginaire de la révolution.
Il nous est apparu évident qu’entre ces deux questions se profilait un troisième terme : la question du sujet politique, et plus largement la question de l’agent de l’action, tellement son élision du discours théorique semblait s’adapter aux conditions de l’ordre dominant.
On n’oubliera pas d’ajouter à l’analyse abstraite différentes expériences de révolte, l’une qui cherche la réappropriation de la capacité politique de décision, le mouvement zapatiste, – et nous regrettons de ne pas avoir eu la distance nécessaire pour parler des barricades d’Oaxaca – l’autre la rébellion spontanée des banlieues.
Après le débat, nous partagerons le « verre de l’amitié »…