30 avril Paris 19h30.- Soirée ANARCHISME ET CINEMA

Séances composées en écho au colloque Anarchie et cinéma – Histoires, théories et pratiques des cinémas libertaires, organisé les 2 et 3 avril 2010, à l’Institut National d’Histoire de l’Art, par Isabelle Marinone et Nicole Brenez – Université Paris I Panthéon Sorbonne.

FORUM DES IMAGES, 2 rue du Cinéma – Paris 1er – M° Halles)}
La Cecilia
de Jean-Louis Comolli
Présentation du film par Isabelle Marinone, historienne du cinéma,
enseignante à l’Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, auteur d’une
thèse intitulée « Anarchisme et cinéma en France » à l’Université Paris
1-Panthéon-Sorbonne.
Fr.-It. / fic. vostf 1976 coul. 1h45 (35mm)
« La Cécilia : à la fin du XIXe siècle, des anarchistes italiens, dix
hommes, une femme, libertaires, collectivistes, émigrent au Brésil pour
y fonder une communauté sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans
police, mais pas sans conflit, ni passion. Cette utopie d’hier convoque
quelques-unes des questions brûlantes d’aujourd’hui : celle d’une
organisation non répressive, celle de la circulation du savoir et du
pouvoir, celle de la libération des femmes et de la lutte contre
l’appareil familial. Les seuls rêves intéressants sont ceux qui mettent
en crise le vieux monde et, en celui-là même qui rêve, le vieil homme.
L’utilité des utopies se mesure aux résistances qu’elles rencontrent. »
(Jean-Louis Comolli)
21h15
en présence de Lucio Urtubia (sous réserve)
Lucio (anarchiste, braqueur, faussaire… mais tout d’abord maçon)
d’Aitor Arregi et José Maria Goenaga
avec Lucio Urtubia et Roland Dumas
Esp. / doc. vostf 2007 coul. 1h33 (35mm)
Deux jeunes réalisateurs basques ont retracé avec brio le parcours
incroyable de Lucio, paysan révolté contre le pouvoir franquiste, qui,
exilé en France, mena une double vie : maçon le jour, génial faussaire
la nuit, fournissant à tous les militants en fuite de l’extrême-gauche
européenne faux passeports et travelers chèques falsifiés, permettant
non seulement de financer les luttes clandestines mais aussi de
déstabiliser des économies capitalistes, colosses aux pieds d’argile.
Goya du Meilleur documentaire 2008.
Débat avec le public à l’issue de la projection