27 octobre 2012 de 9h30 à 17h Paris.- "Actualité de Max Stirner. Perspectives radicales pour aujourd’hui"

Journée d’étude organisée par Tanguy L’Aminot et Maurice Schuhmann, président de la Max Stirner Gesellschaft Université de Paris-Sorbonne, 1 rue Victor Cousin, 75005 Paris. Salle G366

La salle G366 est située au 2e étage de l’escalier G. Il faut pousser la porte de l’Institut anglo-américain face à la porte de l’ascenseur et c’est la salle tout de suite à gauche.


Centre d’étude de la langue et de la littérature françaises des XVIIe et XVIIIe siècles. Université de Paris-Sorbonne. C.N.R.S. U.M.R. 8599

Max Stirner (1806-1856) est l’auteur de L’Unique et sa propriété ("Der Einzige und sein Eigentum") qui est une critique radicale de la pensée des Lumières et de l’Idéalisme allemand. Le livre paraît en 1844, mais son écho se fait sentir jusqu’à nos jours, où l’on s’interroge sur la démocratie, le pouvoir des citoyens, et plus généralement sur les rapports de l’individu et du politique. Où l’on parle aussi de « refaire les Lumières ». Stirner, par la violence de sa pensée et la place qu’il donne à l’être humain en chair et en os, vient déranger les constructions habiles édifiées ici et là pour renforcer les pouvoirs et assurer les hiérarchies existantes.
La présente journée d’étude se propose donc d’attirer l’attention sur ce penseur résolument ignoré en France et d’examiner son actualité subversive et rugueuse au sein de la philosophie et de la réflexion politique contemporaine. On pourra explorer par exemple ce que devient Stirner chez les situationnistes ou chez Hakim Bey, comment il subvertit les idéaux du XVIIIe siècle, rencontre Marx ou Nietzsche, flirte avec Bataille et les surréalistes. On ne négligera pas l’étude de sa réception en privilégiant la période de l’après-68.

Renseignements :

Tanguy L’Aminot ou Maurice Schuhmann :
Max Stirner Gesellschaft (en allemand)

Bibliographie

Tanguy L’Aminot, Max Stirner, le philosophe qui s’en va tout seul
(suivi de Marx versus Stirner par Daniel Joubert),
L’Insomniaque, janvier 2012, 160 pages.