BERTHET, Dominique. "Les idéologies révolutionnaires : Théorie du reflet et imaginaire"

révolutionphilosophieesthétiquePhilosophie. ModernitéPhilosophie. DécadenceimaginaireBERTHET, Dominique* bibliographie

Thèse doctorat (Nouveau Doctorat) sous la direction de Marc JIMENEZ, Philosophie, [S.l.] : [s.n.] PARIS 1 : 1993
PARIS-SORBONNE-BIU Centrale ; PARIS 1-C.Pierre Mendès-France
Le XIXe siècle a vu la naissance du socialisme moderne et l’émergence d’un nouveau concept appliqué à l’art : la modernité. Deux formes de socialisme, dès cette époque, entrent en rivalité, et ne cesseront de se combattre.
L’origine du conflit, semble-t-il, remonte à la querelle entre Marx et Proudhon. Ces deux formes de socialisme, pour ce qui est de l’art et de l’esthétique, ont eu des propositions diverses et parfois opposées. Néanmoins les esthétiques de Proudhon, Marx et Engels ont pour point commun le fait d’être idéologiques, elles envisagent l’art dans sa relation avec le social. Les esthétiques marxiste et libertaire, par voie de conséquence, vont elles aussi, par la suite, se distinguer l’une de l’autre.
L’esthétique anarchiste a pour particularité d’être plurielle et d’offrir des approches de l’art très diverses. Cela dit, elle part de postulats bien différents de ceux sur lesquels s’est bâtie l’esthétique marxiste telle qu’elle s’est révélée au travers du réalisme socialiste et du jdanovisme.
Par la suite, au regard de ce qui était devenu véritablement une esthétique d’Etat, certains marxistes, se détournèrent de cette forme d’art pour épouser certains point de vues empruntés à l’esthétique libertaire.