• c’est un apprentissage de la liberté.
• elle est mutuelle : chacun apprend et enseigne.
• elle lutte contre la division sociale entre intellectuels et manuels et s’efforce de contribuer à un équilibre de l’ensemble de l’être humain.
Le mouvement libertaire a ainsi connu quelques grands éducateurs, au premier rang desquels il faut placer Francisco Ferrer et l’expérience des écoles modernes, Sébastien Faure et la communauté de La Ruche. Il faut dire que l’éducation a été une préoccupation constante du mouvement, depuis l’époque où Louise Michel ouvrit une école à Londres, jusqu’aux best-sellers de Paul Goodman aux Etats-Unis et aux expériences éducatives contemporaines. Tous les grands théoriciens du mouvement se sont intéressés à l’enfance et à la jeunesse et de Kropotkine aux fanzines contemporains ont écrit des textes destinés à la jeunesse.
Fallait-il créer des écoles libertaires ? La question a toujours divisé les militants : les uns préfèrent l’instruction publique, afin de ne pas isoler l’enfant dans un milieu protégé, les autres reprochent à l’école publique d’entretenir le culte de l’Etat et de ses appareils, notamment de l’armée et d’encourager les tendances agressives de la personnalité. Certains vont jusqu’à penser que la violence subie par l’élève le traumatise pour la vie.
Mais l’éducation ne se limite pas aux enfants, elle se poursuit la vie durant. Aussi la plupart des cercles libertaires organisent-ils dans ce but de nombreuses activités culturelles.