20 avril PARIS LIBERTAIRE

Séances composées en écho au colloque Anarchie et cinéma – Histoires, théories et pratiques des cinémas libertaires, organisé les 2 et 3 avril 2010, au Forum des Images, par Isabelle Marinone et Nicole Brenez

Forum des Images

2, rue du Cinéma dans le Forum des Halles

75001 Paris

m° Halles

14h30

Hôtel des invalides
de Georges Franju
France / doc. 1952 n&b 22min (35mm)
Une visite du musée de l’Armée qu’abrite l’Hôtel des Invalides, sur les pas d’un guide aux commentaires savoureux. Un classique du court métrage au propos pacifiste.
Ecoutez Jeanne Humbert, femme et néomalthusienne
de Bernard Baissat
France / doc. 1980 coul. 52min (16mm)
Filmée chez elle, rue de Lota, et lors du banquet organisé pour ses 90 ans, la militante anarchiste Jeanne Humbert raconte son éducation libertaire et son engagement auprès d’Eugène Humbert contre les lois natalistes. De nombreux documents d’archives illustrent ses propos.
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PARIS LIBERTAIRE 16h30

L’Enfant prisonnier
de Jean-Michel Carré
France / fict. 1976 coul. 24min (16mm)
A travers la journée d’un écolier parisien, Jean-Michel Carré dresse une critique virulente de l’école et de l’enseignement traditionnels, vus comme instruments de l’aliénation de l’individu.
Zazie dans le métro
de Louis Malle
avec Philippe Noiret, Catherine Demongeot
France / fict. 1960 coul. 1h35 (35mm)
Zazie débarque à Paris chez son oncle, impatiente de prendre le métro. Mais il est en grève, et la tour Eiffel pas plus que le tombeau de Napoléon, cet enflé avec son chapeau à la con, ne parviennent à satisfaire l’indomptable fillette. Une adaptation au rythme échevelé du roman de Queneau.

PARIS LIBERTAIRE 21h00

Le Peintre néo-impressionniste
de Emile Cohl
France / fict. 1910 muet coul. 7min (vidéo)
Dans son atelier, un peintre montre à un riche acheteur ses dernières œuvres. Les toiles se mettent à s’animer. Un bijou de virtuosité et de fantaisie.
Clovis Trouille
de Alain Joguet
France / doc. 1971 coul. 23min (35mm)
En commentant quelques-unes de ses toiles, le peintre Clovis Trouille évoque ses idées anarchistes et anticléricales, et raconte ses relations avec le mouvement surréaliste.
Marquis
de Henri Xhonneux
France / fict. 1989 coul. 1h19 (35mm)
En 1789, Marquis, écrivain à tête de chien, embastillé pour dépravation, n’a pour compagnon de cellule que Colin, son sexe parlant, à visage humain, qui rêve d’évasion. Leurs conceptions de l’amour et la liberté s’affrontent. Dédiée au Marquis de Sade, une savoureuse fable philosophique dont le génial Roland Topor a dessiné l’incroyable bestiaire.