ARTAULT, L.

BEAUNIE, EricARTAULT, L

Président en 1869 de la section de Boston (Etats-Unis) de l’Union Républicaine de langue française [1].

[1Cf. Bulletin de l’Union Républicaine de Langue française, n°3.
Il existe un Artault, Louis Etienne né en 1811 à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne). Après avoir exploité un fonds de commerce de liqueurs, 113, faubourg du Temple, Louis Artault fonda en 1849, rue de Bondy, une Association Fraternelle Égalitaire de Marchands de Vin, puis se retira après avoir perdu le fonds social. Courtier en vins, il prit aussi des abonnements aux journaux démocratiques. Poursuivi en juillet 1851 à Versailles pour atteinte à la Constitution et résistance à la force armée, il ne fut pas condamné, quoiqu’il eût encouru en octobre 1849 une peine de un mois de prison pour rébellion. Poursuivi en décembre 1851, comme ayant distribué une proclamation excitant à la révolte au siège de l’Association des Marchands de Vin Limonadiers, 10, rue Sainte-Apolline, il s’enfuit à Londres, cependant qu’il était condamné par contumace à " Algérie moins ".
SOURCE : Arch. Min. Guerre, B 1047.
Un autre Artault est mentionné sans prénom :
ARTAULT.
Domicilié 7, rue de Bordeaux, à La Villette (?), Artault fut élu délégué des facteurs d’orgues parisiens, avec Lamoine (voir ce nom), à l’Exposition universelle de 1867. Il devint à ce titre membre de la Commission ouvrière fondée à cette occasion.
SOURCE : Eugène Tartaret, Commission ouvrière de 1867. Recueil des procès-verbaux des assemblées générales des délégués et des membres des bureaux électoraux, Paris, Imp. Augros, 1868, X-320 p.
(Information communiquée par Eric Beaunie)