PUCCIARELLI, Domenico Mimmo. "Les libertaires de l’an 2000 : sociologie de l’imaginaire libertaire d’aujourd’hui"

sociologieFrance.- 5e République (1959-....)Lyon (France) et région Rhône-AlpesimaginairePUCCIARELLI, Domenico Mimmo. (1954-....). Sociologue* bibliographie

Thèse de doctorat, sociologie. Dir. Alain Pessin. Grenoble 2 : 1998. 1 vol. 523 p. [S.l.] : [s.n.]
GRENOBLE2/3-BU Droit/Lettres
Résumé
Le libertaire en tant que figure politique et sociale existe depuis le XIXe siècle. Les mythèmes qui l’accompagnent depuis, en dépit de l’évolution de son comportement ainsi que des sociétés dans lesquelles il vit restent ceux du "plus révolutionnaire", du martyre, du saint ou du poète. Pourtant, on a pu assister depuis la fin des annees 60 du XIXe siecle à un renouveau du mouvement libertaire auquel il appartient ou auquel il fait référence.
Cette recherche réalisée dans les milieux libertaires de Lyon et sa région (Rhone-Alpes) de 1995 à 1998, d’abord rend brièvement compte de ce renouveau à travers une sociologie que l’auteur définit libertaire (celle du chercheur qui reste un acteur tout en faisant preuve de lucidité et d’engagement critique, aussi bien dans la recherche que dans le mouvement libertaire lui-même).
Ensuite, montre dans une première partie, qui sont les libertaires en cette fin de siècle et le parcours qui les a conduits à l’anarchisme. Puis, dans la deuxième, l’auteur s’efforce d’indiquer, que font-ils, et enfin essaye dans la troisième de démontrer quel est leur imaginaire.
Dans sa conclusion provisoire, il souligne que les libertaires de l’an 2000, tout en continuant à exprimer leur sensibilité libertaire et une forte solidarité pour les plus démunis, ils ne sont plus les porteurs du rêve du grand soir, ou de celui visant à créer un paradis sur terre. Pourtant, par leurs pratiques quotidiennes et la problématique qui est la leur (quelle liberté et quelle justice pour un monde meilleur ?), continuent à parcourir les chemins de l’utopie, mais pour cela l’auteur pense qu’il faudra continuer à libérer l’imaginaire.